A l’épreuve
de la force…
- En forme de pierres, l’argile est extraite de la colline de Safi et concassée manuellement à l’aide d’un marteau en bois (meijem).
- L’argile concassée est ensuite trempée durant 48 heures dans un bassin d’eau pour la ramollir, avant de l’étaler au sol pour la sécher durant 48 heures supplémentaires.
- L’argile est ensuite malaxée vigoureusement avec les pieds et pétrie à la main pour obtenir des mottes homogènes.
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A l’épreuve
de la main…
- A travers des gestes d’une grande finesse, l’argile crue est façonnée harmonieusement à la main sur un tour (louleb).
- Main droite et main gauche travaillent ensemble et se complètent, guidant l’artisan tourneur (loualbi) dans sa perception des volumes et leur transformation.
- D’un trait de fil, le potier détache son œuvre pour la poser sur une planche (tbec).
- Après 48 heures de séchage, le potier reprend son œuvre pour la tournasser, affiner ses détails et l’engober.
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A l’épreuve
du feu…
- Encore fragiles, les pièces sont endurcies à l’épreuve du feu dans un four durant 48 heures.
- Il s’agit là d’une étape cruciale, très redoutée par l’artisan en raison du risque de casse ou de fissures.
- Le refroidissement dure ensuite 24 heures et permet d’obtenir une pièce semi-finie appelée « biscuit ».
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A l’épreuve
de l’œil…
- Pinceaux à la main, d’un geste délicat et rigoureux, n’admettant ni hésitation ni tâtonnement, l’artisan, assis sur un petit banc les yeux rivées sur son œuvre, crée et décore.
- Les mélanges de couleurs et les décorations sont inspirées de la nature, des symboles culturels du Maroc, de l’histoire personnelle de l’artisan…
- Une fois décorées, les pièces sont émaillées et mises une seconde fois au four pendant 48 heures en vue d’obtenir le produit fini.
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